Actualité du sexe en suisse

Actualité du sexe en suisse

11 May 2018

1. La proposition ne soutient pas l’implication forcée dans le commerce du sexe.

Amnesty International soutient les lois pénales contre la traite, le fait de contraindre des individus à se livrer au commerce du sexe et le fait de solliciter des rapports sexuels avec des mineurs. Citant le projet de proposition, “Amnesty International considère que les enfants impliqués dans des actes sexuels à des fins commerciales sont victimes d’une grave violation des droits de l’homme. En vertu du droit international, les États doivent veiller à ce que l’offre, la remise ou l’acceptation d’un enfant à des fins d’exploitation sexuelle soit couverte par le droit pénal, et doivent prendre toutes les mesures appropriées pour prévenir l’exploitation et la maltraitance des enfants”.

2. La proposition ne soutient pas la “décriminalisation totale du commerce du Sexe à Genève“. Et l’amnistie n’est pas intrinsèquement opposée à la réglementation par l’État Suisse du travail sexuel consensuel des adultes.

Citant le projet de position d’Amnesty International : “La réglementation devrait respecter l’agence des escorts de Genève et garantir que toutes les personnes qui se livrent au travail sexuel peuvent le faire dans des conditions sûres, exemptes d’exploitation, et qu’elles sont en mesure de cesser de se livrer au travail du sexe quand et si elles le désirent. En outre, ces restrictions doivent avoir un but légitime, approprié pour atteindre ce but, proportionné et non discriminatoire. Les États devraient également assurer la participation…. à l’élaboration de tout cadre réglementaire.”

3. La proposition soutient explicitement les droits du travail et les relations de travail équitables.

Le projet de proposition d’Amnesty International soutient explicitement les relations de travail équitables et stipule que le pays doit ” respecter et protéger le droit des travailleuses et travailleurs sexuels à des conditions de travail justes et favorables, y compris des salaires équitables, des conditions de sécurité et d’hygiène et la limitation du temps de travail ” et ”  les Escort de Genève et  travailleurs sexuels ont droit à une protection égale en vertu de la loi et ne sont pas exclus de l’application des lois sur le travail, la santé et la sécurité et autres lois “.

4. La proposition reconnaît le lien entre la discrimination intersectionnelle et l’oppression et la contrainte dans le commerce du sexe.

Les facteurs qui sous-tendent la marginalisation des Escort à Genève et travailleurs sexuels sont multiples et intimement liés aux inégalités économiques et aux multiples formes de discrimination et d’oppressions intersectionnelle. Amnesty International reconnaît que la discrimination intersectionnelle et l’oppression peuvent jouer un rôle dans la décision d’une personne de s’engager ou de rester dans le travail du sexe et dans les expériences qu’elle a vécues dans le travail du sexe.

5. La proposition demande qu’il soit mis fin à la criminalisation directe des travailleurs du sexe.

Le projet de proposition condamne les lois qui ” cherchent à punir les travailleuses et travailleurs sexuels par des sanctions telles que des poursuites pénales, la détention et/ou des amendes en raison de leur implication dans le travail sexuel “.

 

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